Des intrigues bruxelloises en prise directe avec la géopolitique actuelle. Ce polar d'espionnage contre-terroriste vous plongera dans des enquêtes serrées sur le deal cannabis avec des ramifications internationales.
Les gros romans, on sait quand on les commence, mais on ne sait pas quand on terminera.
Un roman d'espionnage, emballé dans une touche de polar et d'érotisme méditerranéen.
« L’Impressionniste de Molenbeek », vous offre une vision sans concession loin des stéréotypes d’usages.
Tome 1 : Noor, t’as jonché d'or et de jade, ma routine en iPhone !
Tome 2 : L’ère du vide, j'ai sans fin contemplé…
Tome 3 : Armé, la nuit je mens, j’m’salis les mains
Tome 4 : Aucun Concorde n’aura ton envergure
4 eme de couverture :
Des terroristes ont attaqué Bruxelles, des espions chinois et russes dérobent des secrets, des dealers cannabis financent des terroristes, l’extrême droite vise le Parlement Fédéral Belge et les hostiles des forces du désordre attaquent les terrasses et le mode de vie occidental. Le monde vire vers le choc des civilisations mais à qui profite le crime ?
Après 5 années de dérive suite à une rupture avec sa fille, le Molenbeekois Karim Moreno éclairé par les paroles de son thérapeute, Alain Bashung, retrouve le goût à la vie grâce à sa rencontre avec sa nouvelle voisine de 15 ans. Mais à peine a-t-il profité de leur complicité artistique qu’un accident de la vie les sépare.
Pour Moreno, il est temps d’arrêter de remplir les prisons de dealers qui s’y radicalisent. Mais pour changer des lois injustes, il faut des preuves…Chargé de haine, Karim Moreno, le conseiller politique tente de convaincre son ami d’enfance, le major Alejandro Jiménez du renseignement militaire belge (SGRS) de monter une opé clandestine avec des mercenaires russes pour agir dans l’illégalité et sauver l’occident inchallah. Durant les enquêtes de Molenbeek à Malaga, aucune limite légale ou morale ne sera respectée dans l’esthétique de la violence impressionniste au milieu des volutes de fumées de la Marijuana et Haschich.
La série propose une explosive alchimie entre deux amis d’enfance : Karim Moreno, le bouillant molenbeekois spécialiste en marketing électoral et Alejandro Jiménez Pinto, le froid et méthodique major des forces spéciales et chef-analyste du renseignement militaire belge.
" J’aime ce livre parce que son auteur est un conteur : il vous prend et vous emmène, dans un style haché, une écriture effrénée, dans une aventure où les gens sont des gens, des vrais, des flics, des hommes, des femmes, des djeuns, la street. C’est un livre « impressionniste » en ce sens qu’il dévoile la vie à Bruxelles, la ville et ses habitants, par petites touches, petites remarques, petites couleurs, on s’y promène partout " Paul Verkaeren.
Thèmes et Genres :
Espionnage & Polar, Saga Historique et Littérature Belge.
Broché : 229 pages
ISBN-13 : 979-8369875773
Poids de l'article : 408 g
Dimensions : 15.24 x 1.32 x 22.86 cm
Vous recevrez en cadeau : 4 cartes postales avec les paroles des chansons de Boldini Style, disponible sur les plateformes musicales.
Extrait et passage du tome 2
Ixelles, Café Belga, 19h23
Un jeune homme élégant avec un manteau noir et une écharpe rouge sort de l’ancien bâtiment de la radio francophone belge, dit le paquebot, et des mélomanes s’avancent vers lui pour solliciter un autographe.
— Y a un truc qui fait mass ! Pourquoi les artistes, c’est des hommes ? Ce meeting féminin donne envie de jouer de la flute. Tu sais Jandro, quand cette enquête sera finie et en attendant la guérison de ma Noor, j’vais me remettre à l’oud[1], on sait jamais, j’balance deux ou trois accords, avec ma gueule de mètéque et mes mains de maraudeur pour attirer les meufs, t’en penses quoi ? Il a le choix entre 10 ou 15 bimbos, l’artiste du violon ?
— T’as raison, ça laisse rêveur, entreprend khouya[2], j’viendrai après ton concert, moi j’écoute la grande musique classique occidentale pour pas abîmer mon oreille de mélomane ! Quand j’vois le nombre d’admiratrices de musique classique et de BASIC-fit autour de ce flamand, je t’encourage ! dit le major en reculant sa chaise pour observer les toits des immeubles autour de la place.
Tout est possible. Un tireur d’élite peut se cacher partout de nos jours.
— Major, au fond, si on regarde bien, on est tous impliqués. Acheter une banane Chiquita ou Oxfam, ça change ! On nous incite à manger local pour prendre nos responsabilités et poser nos choix de citoyen mais au tribunal, dans ce grand lieu de la négation des conditions sociales, seule la responsabilité individuelle est utilisée pour déresponsabiliser Monsieur et Madame tout le monde. Écoute-moi, major, la conso cannabis est plus forte que jamais, près de 15 % des Wallons et 22 % des Bruxellois de 15 à 64 ans ont déjà fumé un joint, selon une enquête de l'institut de santé publique. C’est rationnel et sont raffinées ces amatrices d’musique classique, t’es partant pour un plan chicha avec ces blondes ? J’adore celle avec ses jambes longilignes de muse.
— C’est la politique officielle du gouvernement, khouya ! On va pas s’cogner à une politique publique et perso, j’pense que la pénalisation des stupéfiants est une loi juste ! dit le major avec sa bière en main.
— T’es devenu un politique, t'es plus un soldat qui défend ta Constitution et ma Justice. Putain, tu t’poses pas les bonnes questions, c’est ta faiblesse, tu t'es mis à suivre le courant dominant et son infecte politique. Voilà ton problème, tu régresses et tes méchants te surpassent ! Tu nies la réalité du terrain, ces splendides nanas, j’leur ai filé la carte d’un livreur de marijuana, elles ont kiffé. J’adore ce coin d'Ixelles avec l’étang, ces beaux cafés, un havre de paix. J’regrette d’pas avoir acheté, dans les 90, le prix des apparts était accessible mais depuis l’arrivée de ces eurocrates et réfugiés fiscaux, la facture a explosé.
— C’est pour ça, que j’ai acheté à Saint-Gilles.
— En plus, au Flagey, même les vieilles branches sont merveilleuses, j’aurais dû faire un effort financier ! Pour mon projet d’Oud, j’demanderai à ma couz Ibtissam de m’lever une chanteuse sexy, c’est mieux pour l’visuel. T’en penses quoi, tu viendras t’inspirer de mes beautés méditerranéennes ? dit Karim en dégustant sa bière.
Le smartphone crypté du soldat sonne, il décroche :
— Bonsoir major, j’vous rappelle votre rdv dans 30 minutes précisément. Vous avez le matériel nécessaire pour votre opé d’infiltration ?
— Affirmatif, répond Alejandro en dégustant sa bière.
Il fait un signe discret de la tête à Esméralda une copine de sa sœur, puis range son téléphone dans la poche de sa veste. Karim, j’démarre dans 20 minutes pour un rdv avec une source de renseignement ! Si tu trouves que j’perds mon sens de l'analyse, alors oriente-moi ! J’n’suis que l’asphalteur et toi mon système de guidage ! Que proposes-tu mon bon molenbeekiste ? dit le soldat en passant sa main dans ses cheveux courts, le carnet en main.
— Soldat sans joie, j’te connais depuis la madrassa[3] primaire et laisse-moi te rappeler que dans le temps, la psychiatrie a arraché des personnes à la prison. Elle s’est battue pour imposer l’irresponsabilité juridique pour les fous et les mineurs et ils sont protégés par la loi. Le savoir psychiatrique a arraché ces gens aux juges. Bon revenons à notre sujet, le répressif produit une responsabilisation personnelle des dealers de cannabis, pourquoi pas ? La meuf d’Actiris a causé des sans-diplômes mais le répressif s’intéresse pas à l’oppression de Wall Street ! Puis arriva ce qui devait arriver, petit à petit, le savoir psychiatrique a dépolitisé la délinquance en ramenant l’individu à une faille interne, voire une fragilité personnelle. Major, la proportion des fumeurs est plus importante chez les 25-34 ans. Tu savais que 32 % en Wallonie et 34 à Bxl ont déjà fumé de l’herbe du shit, soit 1 citoyen sur 3. Même chose pour les 15-24 ans bruxellois et ces chiffres augmentent depuis les années 2000 et t’arriveras jamais à serrer nos dealers et consos.
— Les faits, uniquement les faits, Moreno, dit le soldat, en notant.
— La répressive politique menée en Belgique par ton Ministre de l’Intérieur et la Sécurité de la droite flamingante rate ses objectifs ! Plus la répression augmente et plus la rentabilité du trafic shit et marijuana explose et le prix atteint des plafonds à cause de l’interdiction, cher représentant de la sécurité. Même le libéral magazine The Economist propose des arguments plus économiques que moraux et le cannabis représente la moitié du marché des drogues illicites, évalué à 300 milliards $. Il est dangereux de larguer ce gigantesque commerce aux mains de groupes criminels et avec le retour de la tolérance zéro, la Belgique navigue à contre-courant ! Major, cherche à qui profite la situation et pense à l’argent de ces 3 top-modèles de Bruxelles-sud, amatrices de flute classique et objets de mon fantasme, ce pognon Made Stups finira où ? dit Karim puis il sort sa bouteille d’eau de son sac et boit.
— À qui profite la criminalisation du cannabis et ses bénéfices ? J’suis sur une enquête. On a de bons analystes, ils savent lire et comprendre les évènements comme toi, répond Alejandro en consultant son carnet.
— Aide-moi à protéger notre jeunesse et fais quelque chose d'utile. Libère-toi de la hiérarchie et applique mon génial programme. T’es formé pour créer le chaos ou pas ? Tu sais monter les opérations clandé, intercepter les messages, et nettoyer les décors. Alors utilise ton art au nom de l'intérêt de notre jeunesse. Si tu veux, j'ai un plan dans mon sac et j’te commande une bière hlal de chez nous, la Marlouf Royale ?
— Non merci, j’ai rdv avec une superbe créature, dit le soldat en regardant l’heure sur la grande horloge encastrée dans la façade Flagey.
— Un canon, j’imagine ?
— Top de la beauté andalouse, niveau Real Madrid, pas club de Molenbeek ! Mais tes arguments politico-diaboliques m’ont retourné le cerveau, j’suis perdu. J’te laisse, le rdv de ma nouvelle vie m’attend.
Son cas s’aggrave grave de jour en jour ! Il a l’air clean de loin mais, il est loin d’être lucide, avec ses raisonnements de paranoïaque intense. Certaines tares, se soignent mais guérissent pas ! J’perds mon temps dans ces conversations futiles avec ce prophète molenbeekois.
Instrument de musique à cordes pincées répandu dans les pays arabes, Turquie, Grèce, Azerbaïdjan et Arménie.
Autre extrait du tome 2
Il se gare, court vers l’écurie et cherche du regard le chef de la Division Hybridation & Criminalités Organisées & Mafias avec 11 temps pleins.
Le major s’avance vers leur QG et observe sur une table un sac chargé de marijuana et un autre avec de la cocaïne. Des agents analysent la qualité et écoutent des conversations secrètes avec des casques sur les oreilles. Gino Di Zazaro, le chef des analystes s’avance avec un carnet vers le major et dit en l’accompagnant vers son bureau :
— On a du neuf Al, pour le dossier faux médocs de Moldavie, on a réglé l’équation à zéro inconnue.
— On s’en fout, Gino, un civil m’a posé une question, tu sais ce genre de question qui te pousse à boire ton café froid après une longue gamberge. Alors j’t’poserai la même et tu respireras avant de m’répondre, un whisky ou une tequila avant ?
— C’est vrai que tu voulais bombarder les russes, on se refait pas, ça t’a pas suffi le coup du sicario avec le joueur de couteau fantaisiste devant le théâtre, tu savais qu’il n’avait pas de ceinture explosive ? demande Gino, assis confortablement dans le bureau du major.
— Mets-toi à ma place bordel ! J’suis à quelques Maccabées près de réaliser mon fantasme et m’mettre en ménage avec Houbi, ma Houria. J’allais pas laisser ce satané mektoub venir foutre le bazar dans ma vie sentimentale. Gino, à qui profite la pénalisation stups et son pognon, m’a demandé un civil, fais-moi un rapport abrégé ? Vas-y balance.
Di Zazaro, le chef de la Division Hybridation & Criminalité Organisée & Mafias avec 11 analystes temps plein, contemple la toile de Karim, déguste sa boisson alcoolisée, sourit et dit :
— Après la barcelonaise festive et la sicilienne jalouse, une explosive marocaine, parfait, il te manque que la bulgare. J’vois que M. a une attirance pour la méditerranée, la mère patrie. J’regrette la chute de l’empire romain, putain, on a civilisé le monde à coup d’épée et jeux de gladiateurs et maintenant, mon Italie est en fiasco. Bref, écoute payzano, nos forces de l’ordre ont saisi 50 tonnes cocaïne pour une valeur de 2,5 milliards € sur street.
— J’aime entendre de bonnes nouvelles comme ça et le cannabis ?
— Al, on est dans une année record, la quantité saisie d’héroïne, cannabis et opiacés a explosé en 2018. Les albanais bossent le produit en Belgique depuis les années 90. D’une main de fer, ils géraient la prostitution puis ils ont perdu le monopole et ont dû se reconvertir dans l’trafic stups et armes après la chute du mur de Berlin.
— J’ai déjà entendu parler de ça au Peterbos ! Continue, dit le major allongé sur sa méridienne en regardant l’horloge murale.
— Para-familial, de Pristina et de Mitrovica au Kosovo, plus opportuniste que stratège et polycriminelle, la mafia Albanaise besogne avec l’Italienne et la Turque. Aujourd’hui, elles ont assiégé le port d’Anvers pour importer la cocaïne d’Amérique du Sud et l'exporter vers l’Europe du nord et produisent des plants de cannabis en Belgique de manière industrielle.
— Autre chose ? demande Alejandro allongé, le carnet en main.
— L'héroïne est gérée par des tenaces Turcs des Pays-Bas et de Belgique, ils organisent la production Marijuana où les Belges jouent aux soigneurs et coupeurs de plants pour envoyer en Turquie via des passeurs, l'argent à investir dans l'immobilier.
— D’autres favoris ?
— Les Hollandais sont leaders dans prod, import/export cannabis, cocaïne et drogues synthétiques et blanchissent aussi dans l’immobilier.
— Et Gino ? dit le major en savourant la mélodie arabe sur son pc.
— Depuis les années 90, la part des belges dans la criminalité a diminué, avec des délits comme violence, trafic de produits hormonaux, incendie criminel, vandalisme et atteinte à l'environnement et nos bandes de motards ne sont composées que d’Belges. En matière de stups, nos Belges sont des organisateurs industriels de plantations Marijuana et spécialisés dans la fabrication de drogues synthétiques en labos et exercent des fonctions secondaires dans la cocaïne. Ne néglige surtout pas la criminalité financière, j’tiens à attirer ton attention sur cet angle mort. Et nos analystes pointent le rôle indiscutable des avocats spécialisés en droit fiscal, notaires, réviseurs d'entreprises et conseillers fiscaux complices de milliers de montages frauduleux. Ils créent des sociétés avec un objet social flou entre la construction, l’nettoyage industriel, le transport, l’import-export et l’exploitation d’établissements Horeca, bref des secteurs connus pour le blanchiment. On a des tonnes de SPRL avec des actes de constitution des sociétés en copier/coller.
— Et ?
— Et, et, tu t’reposes jamais Jiménez ? La majorité de ces sociétés sont installées dans les quartiers de Bruxelles-sud, ce qui cadre pas avec les activités qu’elles exercent. Quant aux gérants, c’est des jeunes, qui possèdent pas les connaissances nécessaires à la gestion commerciale.
— Parle-moi d’la marocaine ? dit le major en se massant la main.
— Nos Nord-Africains proposent du taf pour des résidents légaux ou non en Belgique. On a les vols avec ou sans violence, l'aide à l'immigration illégale et la fraude à la sécurité sociale au moyen de faux documents. Les anversois et les bruxellois sont de mèche avec des hollandais et utilisent des grenades pour se saluer. En hollande, y a même une série TV sur la mafia marocaine. Le mois passé, Torre Molinos a été secouée par l’assassinat d’un chef d’une branche de la Mocro-mafia, ils l’ont exécuté sur une terrasse un samedi soir pendant le spectacle du Barça. Ces organisations criminelles internationales se livrent une lutte à mort pour dominer le marché cocaïne, shit et marijuana. Les colombiens, mexicains, antillais ou albanais flairent la montée d’la mafia maroco-hollandaise. Y a deux jours, une Mercedes a explosé à Marbella, trois membres de la mocro-mafias étaient visés et l’lendemain, deux lieutenants hollandais ont été liquidés à Amsterdam en représailles. Tu les attaques après ou avant les russes ? dit Gino avec un verre de whisky en main. Putto, on assiste en somme à une nouvelle ère avec les marocains comme favoris pour être dans le trio de tête du classement des mafias.
— Tu m’as cité tous nos partenaires d’la petite plante verte, t’as oublié nada, j’espère ! demande le major allongé, les oreilles bercées par les rythmes de la musique classique arabo-andalouse qui sort du baffle de son ordinateur. Tu connais ce maestro ? C’est haj Ahmed Piro, spécialiste du genre Gharnati[1].
— Tu veux les complices ou t’as ta dose ! Et j’connais seulement Andrea Pirlo, un fouteux, qui joue au milieu du terrain, d’apparence nonchalante mais c’est lui qui gère et ordonne le jeu, c’est l’architecte quoi ! précise Gino.
— Vas-y, si on s’occupe des russes, y a pas de raison de s’arrêter en si bon chemin, tu vois ce que j’veux dire, ces lions de l’Atlas, n’ont pas le physique.
— Écoute Al, j’ai encore quelques sparring-partner[2] de seconde zone, c’est pas comme tes galactiques du Real Madrid. Les Roumains gèrent le vol à la tire, la fraude aux cartes d’paiement, les escroqueries sur Internet, le vol par ruse, l'exploitation sexuelle, le vol à l'étalage et la criminalité informatique. Puis, on a nos charmants Bulgares, organisés depuis la Bulgarie, ça rend notre surveillance laborieuse, ils bossent la douce exploitation sexuelle avec de sublimes consentantes universitaires en littérature et les gains sont réinvestis en Bulgarie dans l'immobilier et les hôtels. Certains métiers en pénurie sont ouverts et des réseaux criminels font travailler des compatriotes en Belgique, donc les fraudes à la sécurité sociale sont généreuses et organisées.
— C’est tout ? demande le major en lévitation sur sa méridienne.
— Tu vas faire quoi ? Tu t’reposes jamais et j’m’inquiète pour ton mariage, t’as trop de projets en cours et en attente.
— J’commence à en avoir marre d’m’faire tirer dessus par des dealers pour de mauvaises raisons. J’veux m’occuper des réseaux qui gèrent ce secteur et j’ai lu mon horoscope. Après mes russes, ça sera comme un match de gala !
— Il disait quoi, l’asphalteur ?
— Mon horoscope m’a dit de tirer sur le chef des Analystes pour être radical ! Mais après analyse du terrain, j’ai la vague impression que le Plan Canal n’est pas le bon plan parce qu’on bosse pas sur les bonnes cibles ou alors, on nous a pas donné les bons renseignements ! T’en penses quoi ? C’est ton rayon les Mafias & le Crime Organisé. Pourquoi, ce sont pas nos Cibles Prioritaires ! dit le major debout énervé en rechargeant sa deuxième arme.
— Ton ministre est un politique qui vise seulement la prochaine élection. Donc il s’attaque qu’à des combats gagnés d’avance, ton ministre du Plan Canal a peur des mafias, j’ai pas arrêté d’l’dire aux réunions de pilotage mais les décisions sont prises au fédéral, loin d’ici et de nos analyses ! Mais si j’suis le raisonnement qui se dessine, j’dirais que tu t’apprêtes à prendre la bonne décision ! dit Gino en dégustant son alcool.
Alejandro pense à Houria et lit le message qu’elle vient de lui envoyer. Debout, il regarde par sa baie vitrée et voit le bureau du big-boss, le Général-major Ceulemans, le directeur général du renseignement militaire belge, encore allumé. Le soldat réajuste sa veste et sa coupe de cheveux, puis se dirige vers le bureau du General. L’écurie est en activité et des analystes veillent encore à cette heure tardive. Le major déboule devant le bureau et frappe à la vitre. Les stores sont abaissés et la lumière allumée. Après trois secondes, il toque une deuxième fois.
Le gharnati est exécuté en petite formation, composée de musiciens à la fois instrumentistes et chanteurs, et valorisant le chant en solo. Le chant est exécuté à l'unisson par un ensemble restreint, parfois enrichi d’ornements vocaux effectués par le mounchid, ce qui différencie le gharnati d'autres styles de musique arabo-andalouse.
Un partenaire d'entraînement dans certains sports, notamment dans le milieu de la boxe, des boxes pieds-poings et du tennis.